Echonomie, 2008
Musique : Benoît GaspardChant : Anne Bissieres, Valérie Lavallart, Phuong Mai Tran, Nicolas Thibault, Vincent Thibault
Voix off : Jean-Louis Cassarino
Installation vidéo : 5 écrans, Son, Couleur, 8 mn.
Vidéo monobande : Son, Couleur, 16 mn.
Légendes documents
D1 : Représentation graphique conventionnelle des cours d’une action en bourse
D2 : Vague d’Elliott, modèle proposé par Ralph Nelson Elliott pour décrire les mouvements de marché par analogie avec le mouvement des vagues dans les années 1930 (Wikipedia© Creative Commons)
D3 : Mouvements Browniens, mouvement décrit par Robert Brown en 1827 à partir de l’observation du comportement imprévisible d’une particule de pollen plongée dans un liquide, et invoqué par Louis Bachelier pour modéliser l’incertitude des mouvements de marché purement aléatoire en 1900
D4 : Fractales de Mandelbrot, modèle employé dans l’évaluation de l’incertitude des réactions en chaîne des mouvements de marché (Image programmée par Nicolas Rey © Creative Commons)
D5 : Figures produites par le kaléïdophone de Charles Wheatstone, appareil destiné à changer les sons en images tige de métal dressée qui oscille de haut en bas une fois frottée par un archet,1827
D6 : Dessins de l’appareil de Jules Antoine Lissajous, appareil destiné à changer les sons en images au moyen de deux diapasons perpendiculaires l’un à l’autre et munis de petits miroirs pour faire osciller un faisceau de lumière sur un écran, vers 1855
La voix d’un conteur nous livre une version de la Genèse revue et corrigée à l’ère des grands mythes économiques. A l’image, la vidéo propose un voyage à travers des paysages de courbes générées automatiquement par la vibration de la voix, comme si c’était l’image qui la commentait et non l’inverse, ou comme si l’image naissait du verbe.
Entremêlant des passages de la Bible avec et d’une série d’articles portant sur l’impact des modes de représentation des flux boursiers dans les prises de décision, l’histoire raconte la prise de pouvoir des chiffres sur les lettres en matière de rhétorique et la manière dont l’application de modèles mathématiques permet à l’économie de s’imposer en tant que science.
Des chants ponctuent les prises de parole, oscillant entre polyphonie grégorienne et musique sérielle, pour psalmodier des formules canoniques de macroéconomie.