Mathématiques du bonheur

Mathématiques du bonheur
Modélisation de la subjectivité

Mesurer l’inquantifiable, estimer le degré de bonheur d’une population. Tel est le projet lancé il y a près de cinquante ans pour suppléer au traditionnel indice du Produit Intérieur Brut par habitant.

Pour répondre à ce défi, différentes méthodes ont été mises au point, tentant d’évaluer la qualité de vie au moyen d’un Indice de Développement Humain ou d’un Indice de Développement Relatif aux Genres, ou encore d’estimer le niveau de bonheur au moyen de sondages traditionnels en définissant une Echelle du bonheur, par tranches d’âge et catégories socioprofessionnelles.

Les données statistiques enregistrées font ensuite l’objet de traitements graphiques divers qui observent toutefois certaines constantes. Les plus séduisantes font ainsi appel à des codes esthétiques communément associés aux idées de sérénité, de mesure et d’avenir en investissant les gammes de bleu. Les courbes dessinent des paysages abstraits dont l’horizon tend vers un futur plus ou moins radieux. Cadrés entre deux axes, des nuages de points s’épanouissent en teintes pastel, insufflant un esprit de mesure et de sérieux à la présentation des résultats.